Henri Queffélec n’a pas dédaigné le genre de la nouvelle. Sa plus célèbre est François Malgorn, séminariste. L’ouvrage rassemble huit histoires aux tons fort différents, qui reflètent toute la palette des couleurs quefféléciennes. Ces nouvelles en apparence disparates forment au final un ensemble cohérent, montrant derrière les fantaisies de l’écriture un attachement indéfectible aux lieux et aux mots. Puissance du minéral, éternité de l’humain et variations littéraires font bon ménage dans un recueil inspiré... Il conserve le charme suranné des belles phrases et des évocations lyriques mêlées au langage quotidien des gens du cru, dépeints toujours avec une infinie tendresse. Il a su vieillir comme un grand cru qu’il était temps de sortir de l’oubli éditorial pour le déboucher et le déguster. Sous son vernis comique ou dramatique, puisse-t-il vous enchanter dans sa diversité stylistique et sa profondeur cosmique. Vous conviendrez alors que, comme le magicien a plus d’un tour dans son sac, le conteur a plus d’une histoire dans sa besace... (extrait de l’Introduction d’Eric Auphan).
Réédition 2025 : Récits bretons (François Malgorn, séminariste et autres nouvelles)
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